OnePiece Yozoru Kairo
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 Man versus Wild [PV Donten Gintoki]

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Rock
Empereur pirate
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MessageSujet: Man versus Wild [PV Donten Gintoki]   Man versus Wild [PV Donten Gintoki] EmptyJeu 9 Fév - 3:16

S'il devait exister une seule notion que chaque personne considère différemment dans l'ensemble du monde, ce serait sans le moindre doute le concept de moralité. La différence entre ce qui est bien et ce qui est mal est tellement fine que n'importe qui peut se permettre d'aborder la morale comme bon lui semble. Cette notion même est à l'origine de toutes les choses en ce monde car elle permet un nombre incalculable de façons différentes de concevoir ce qui nous entoure. Ainsi, personne n'a exactement les mêmes idées qu'un autre, même si la réflexion qui mène à ces celles-ci peut être très proche entre deux ou plusieurs personnes. Depuis la création du monde et jusqu'à aujourd'hui, nous avons pu constater au moins deux grandes lignes de pensée : celle qui se proclame comme étant le bien, qui regroupe généralement les marines et les hommes de bonne foi, et celle qui semble être son antagoniste, à savoir les pirates, les révolutionnaires et les divers hors-la-loi. Une très très large majorité du peuple peut être rangé dans l'une ou l'autre des catégories, même si une fois encore, la frontière entre les deux peut être très mince. Personnellement, j'ai choisis par défaut lequel des deux camps me convenait le mieux et c'était clairement le mauvais. La moralité chez une personne vient avec son éducation et comme je n'en ai point eu, je ne me suis jamais forgé la moindre idée de ce qui était bien ou de ce qui était mal : tout ce qui m'arrivait, je le prenais par le creux de la cuillère et je n'ai jamais trouvé la prétention de juger si les faits m'allaient ou non. En tout cas, je pensais que j'étais l'homme le plus neutre de la planète et ce, jusqu'à débarquer de nuit sur l'archipel de Lugano.

"Eeeeeeet dooooonc tooooi maaaan? Jamaaaaaais tu coooouches avec quelqu'un qu'tu connais paaaas, frère?"
"Ah bah écoute. J'ai déjà dû l'faire mais j'ai probablement oublié. En tout cas, rien dont j'ai honte, héhé. Donc j'te demandais, où j'peux trouver de l'alc..."
"Ouaaaaaaaais, t'es coooooooooooool meeec... Moi, sans l'faire exprès, j'ai déjà culbuté la belle-sœur quoooooi... J'ai hoooonte... La propre famille, quooooooi.... Naaaaaaaze..."
"Bah la famille, c'est normal. Et donc l'alcoo..."
"Kesss-tu racoooonte, meeeeen?"
"Bah perso... J'ai couché pendant 7 ans avec ma sœur et deux-trois fois avec ma fille. D'ailleurs, j'suis en train de penser que celle-ci est la demi-sœur de ma demi-sœur, vu qu'elle est l'enfant que j'ai eu avec la mère de cette dernière. C'te classe. Bref, où puis-je trouver à boi..."
"Geeeeeenre gaaaaars... En fait, j'suis pas un grooooos dégueu... Et les deux en même temps, frère?"
"Mais... MAIS C'EST TOTALEMENT IMMORAL !"

C'était la première fois et l'avant-dernière fois de ma vie que je sortais de ma neutralité. Mais celle-là, j'allais vite l'oublier.

______________________________________

Vous vous demandez surement comment j'ai réussi à constater ces faits alors que rien ni personne chez les BAM's n'est vraiment disposé à passer pour un philosophe. Certes, quelques questions existentielles ne cessent de se poser comme, par exemple "Comment cette crinière tient-elle, bon dieu?", "T'es sur que je peux pas me servir de tes os comme baguettes pour faire de la musique sur les bouteilles vides de Troy?" ou encore "Est-ce que je vais tirer un sept de pique?", mais elles n'influencent jamais vraiment la situation (quoique cette histoire de sept de pique a la mauvaise habitude de régulièrement nous mettre dans la merde). La première explication à ma présence est due à un fait particulièrement simpliste : les dits BAM's n'étaient pas vraiment présents dans la place. La raison à quelques déboires habituels dans ma façon de naviguer qui, en plus de généralement assommer mes compagnons, forcent ces derniers à toujours rester plus ou moins dans le bateau, ceux-ci ayant pris l'habitude de me voir partir comme un connard à chaque fois qu'on touchait terre. Les mauvaises langues diront que c'est parce que je ne suis que le numéro 3 de l'équipage (et donc le dernier en l'état) mais je préfère penser que je suis le seul à me soucier un tant soit peu de la survie de l'équipage (et plus particulièrement de la mienne). Aussi, j'avais une nouvelle fois posé le pied sur un territoire inexploré qu'était... qu'était... Sur CE territoire inexploré. Une seconde explication vient sans le moindre doute de ce que je trouverais sur l'île après avoir marché quelques instants.


J'aperçu d'abord les danseuses autour du feu qui claquaient des doigts et qui se dandinaient là, telles des baguettes de majorettes enrobées dans du fromage et cuites au four. C'est dire si elles se dandinaient les salopes. Juste après, je posai les yeux sur le reste de la peuplasse, tous assis là avec des cheveux plus ou moins longs, plus sales que les miens et qui ressemblaient plus à des tubes de mauvaise paille qu'à de simple couettes. Ne parlons même pas de leurs barbes (parfois attachées à l'aide d'un véritable morceau de paille), de leurs postures catastrophiques, de leurs yeux révulsés et de leurs vêtements amples et... verts. Oui oui, verts. A croire que tous les hippies de nos jours portent des vêtements verts. C'est fou. Alors que mes yeux revenaient sans vraiment mon accord en direction des demoiselles dansantes, je sentis une fumée qui m'agressa le pif, suivie d'une voix plus ou moins calme qui m'agressa les oreilles. Comprenez bien, à force de s'habituer à Lion qui chante, on finit par perdre un peu la notion de beauté dans la musique et dans le son des voix.

"Hey, peace, meeec ! T'es nouveau, new ici, bienvenue, weeeeeeelcome to Lugano mon gars... J'suis Harley, fils de David, mec... Mes potes m'appellent Davidson, frère. Et comme c'sont tous mes potes ici ouaaaaais, c'sont tous mes potes iciiiiiiii... Mais dis-moi frère, qu'est-ce que tu viens faire à Lugaaaa, ouaaaaais... Tu cherches une fiiille mon gaaaars? On en a vu pleeeeein des comme toi ici qui venaient avec pleeeein d'monnaie pour s'taper mes copines et j'apprécie pas ça maaan... Car elles ont pas besoin de tunes ouaaaais, hahaha... S'tu veux les monter vas-y, c'est des bons ch'vals..."
"Ah, permets-moi de te corriger, mais on ne dit pas "C'est des bons chevals", mais plutôt "CE SONT des bons chevals"... Maîtrise bien la langue, faudrait pas passer pour un con, hein ! Et sinon, tu m'as l'air bien pété, t'aurais pas de quoi boire une bonne vieille boute..."
"Hahaaaaaaa, t'es coool, peaaace frère... Tu m'plaais bien tooooi, t'as la tchatche ouais... Vieeens t'asseoir là gaaaars..."

Dans la vie, il y a des gens qu'on "une bonne gueule". C'est une sorte d'instinct habituel qui consiste simplement à déterminer par de simples premières impressions qui pourrait être un pote ou non. Un exemple simple est le mien : la première fois que j'ai vu Joe, je savais direct qu'il pourrait être un bon pote. Au contraire, le type que j'ai croisé à Centaurea qu'avait voulu me piquer Hyou la première fois que je l'avais vue, c'était à première vue un gros con. Dans les deux cas, il s'avère que j'avais absolument raison : Joe est mon pote et l'autre est mon ennemi. C'est un phénomène étrange, mais la première impression qu'on a d'une personne reflète à 99% du temps ce que sera notre relation avec celle-ci. Car oui, si la plupart des gens ne reflète rien dès les premiers instants, il est presque impossible de se tromper sur ceux qui attirent notre regard. C'est comme ça. Pourtant, la première fois que j'ai vu Harley dit Davidson, j'étais persuadé qu'il serait un bon pote. Mais non : c'était un connard de 1%.

Cela dit, c'est seulement après m'être assis à côté de lui que je compris le problème. Il avait dû s'écouler facilement... 10? 15 minutes peut-être dans lesquelles il a parlé, parlé et parlé encore alors que je tentais désespérément de lui soutirer à boire. Si ce qu'il disait pouvait parfois me faire marrer, je dois avouer qu'à la longue, je restais perplexe devant le fait de ne pas réussir à terminer une phrase. A croire qu'il le faisait exprès. Nous avons ainsi parlé de son âge (parce que la vieillesse, c'pas grave tant qu'on est jeune dans la tête meeen), des salopes (parce qu'on aime bien tirer sur le joint mais aussi sur les filles), de la relation qu'on entretient avec les gens (dans laquelle se situe la conversation que je vous ai retranscrit plus haut) avant d'arriver aux horaires habituels de la livraison de pain le matin. Me demandez pas trop le rapport, je n'écoutais que d'une oreille. Surtout depuis qu'il m'avait suggéré de... avec les deux... Ma sœur ET ma fille... Ah ! Quelle horreur. Me rappeler que je n'ai pas réussi le faire, c'est cruel. C'est immoral, oui oui, messieurs dames. Enfin bref. Au bout d'un bon quart d'heure de conversation où, même s'il m'apparaissait toujours comme un type sympa, il commençait assez sérieusement à m'pomper l'air (ce qui n'empêchait pas la demoiselle à ses genoux de le pomper lui), nous abordions enfin le thème de ce qu'il prenait pour être dans son état de.. légèreté spirituelle?

"Tu m'as l'air bien pété, frère, cool, peace, ouais, man, fashiun, barbie yeah !
(Il faut parfois savoir parler le langage autochtone)
Tu m'expliques ce que tu prends pour être dans cet état, parce que j'ai bien envie de siffler un ver..."
"Ooooh toi man, tu veux un peu de ma wild hein? Ooooh ouais, toi tu la veux mon heeeerbe, hein?"
"Ton herbe? Qu'est-ce tu racontes? J'm'en fous de l'herbe, j'peux la cueillir aussi hein, non moi ce que je veux c'est une bout..."
"Nan meeen, c'est une spécialité d'chez noooous... On fume de l'herbe et rien d'autre gars... T'en veux un peu, frère?"
"Attends, attends, attends... Tu veux dire que là, t'as RIEN bu? Pas une goutte d'alcool? T'AS JUSTE FUME LA MOQUETTE? Alors grouille-toi de m'indiquer le bar, gros con ! Parce que là j'ai sérieusement envie de liqui..."
"Naaan men... On a rien à boire nouus... Ca rend violent l'alcool... T'sais ce qu'on dit par chez nous frère? L'alcool, c'pas cool... Ni bar, ni bouteille ni que dalle... Nous on fume et on s'bat pas, c'mieux... Donc t'en veux, peace?"
"..."
"Tu veux même pas tirer un coup, frère?"
"Attends bébé, j'suis déjà avec toi, laisse-moi le temps de finir !"
"..."
"J'parle pas de toi, sœur, j'parle juste d'une bouffée d'herbe... Juste une..."
"Pute."
"HEY, JE NE SUIS PAS JUSTE UNE PUTE, j'ai aussi une âme, un coeur et un..."
"Je crois pas que ça va le faire là. Y a aucune trace d'alcool d'ici? Aucune?"
"Noon, men. Alors viens juste fumer un peu av..."

BAM

Qu'on s'entende bien. La première impression sympathique que m'avait donnée ce mec venait d'être totalement anéantie. Voilà bel et bien quelque chose que je trouvais mauvais sur cette planète. Pas de boissons. Même pas de bar. Même pas de quoi faire une introduction rp clichée habituelle. Alors ouais, Harley, pour m'avoir fait comprendre en quelques courtes phrases que le mal était présent sur l'île et qu'il m'avait clairement trompé... Bah il s'est mangé un coup de crosse bien comme il faut dans les dents. Tant pis pour la non-violence les gars, j'suis pas un connard de hippie. Car ouais.

Les 1%, moi j'les bute.
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Gintoki Donten
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MessageSujet: Re: Man versus Wild [PV Donten Gintoki]   Man versus Wild [PV Donten Gintoki] EmptySam 25 Fév - 3:25

[Désolé pour l'attente. En espérant que le post te plaise.]

Trois putains d'mois. Trois putains d'mois bordel ! Tout ce temps passé à chercher une trace de ces salopards. Et voilà qu'les nouvelles lui tombaient direct'ment sur l'museau comme cela. L’État-major avait décidé de primer l'un d'ses cons. Hop hop hop, c'était la fête. Juste parce que môssieur avait incendié un village entier, juste parce qu'il avait tué des caissons de personnes, on lui collait une prime (autrement surnommé "potentiel de casse-burnes" par les Marines entre eux). Nan, mais... Mais naaaaan ! Elle était où sa prime à lui, hein ? Pour tout le boulot que l'Samouraï avait fait, on l'avait bien entendu promu et tout le bordel, mais au final, il avait quoi ? Plus d'emmerdes. Les biftons ne vous épargnent pas d'expliquer à vos supérieurs pourquoi vous n'avez pas réussi à empêcher une bande de pisseuses de s'enfuir, ni, pourquoi, des témoins vous ont vu vous tirez de façon badass du brasier que vous étiez censé stopper. Alors, oui, Gintoki était jaloux, parce que bon merde, on rentre pas dans la Marine pour aller au casse-pipe. On y rentre pour les grognasses, les moukères et des tas d'bonnes choses. Là, pour l'instant, sa situation se résumait à une directive : encore une incompétence de c'genre et c'était l'retour à l'école militaire. Et Gintoki n'avait pas aimé l'école militaire. Toujours à s'faire crier dessus par le garde-chiourme -cet enfoiré et ses séides, petits merdeux comme on en fait plus lui resteraient à jamais au travers de la gorge- , toujours à travailler sur ses PUTAINS de PATATES de MERDE et surtout toujours à devoir se retenir de péter une durite. On peut dire tout ce qu'on veut, mais le manichéisme était une idée complètement pourrie. Les petites salopes et autres torche-culs d'envergure ne sont pas toujours dans le camp des "méchants" et séparer le blanc du noir ne marche véritablement que pour la lessive. Le monde ne se divisait pas en deux catégories comme le voudrait les Westerns. Le monde était un panaché de pigments à faire faire du Break Dance à un épileptique.

Gintoki débarqua comme une couille dans le potage à l'Archipel de Lugano. Toutes dents dehors, tel un pitbull psychopathe, il avait soif d'en découdre. Soif de violence, soif de bourre-pif, soif de baston. Pas question de raser la côte pour trouver ces demi-couilles de BAM's. Pas question de s’ankyloser d'chemins. Le Samouraï filait tout droit, roulant des mécaniques, le Rif dans l’œil. Les autochtones pouvaient aller s'faire foutre. Tous les troufions qu'il croisait sous cette bonne vieille sorgue noire comme l'intérieur du trou du cul du monde, il leur déboîterait leur mouille avec un gauche-droite d'anthologie. Le Marine n'avait qu'une cible, qu'un objectif, qu'une envie. Et il fallait bien le dire, cela jurait un chouïa avec l'ambiance générale de l'île qui était plus un festival de la paluche qu'autre chose. C'était étrange de voir une île se transformait en véritable lupanar sous vos yeux. C'était encore plus étrange quand vous étiez censé avoir un rôle présumé de représentant de l'ordre. Plus "space" encore quand vous étiez sans doute celui qui participait avec le plus d'ardeur. Oui, Gintoki était quelque peu ralenti parce que le monde s'ouvrait enfin à lui de bien des manières différentes. Il n'empêche que son devoir résonnait toujours dans son esprit et il le montra bien en lâchant la sympathique Janis-Groseille pour utiliser certains arguments coup de poings sur Joan-Myrtille. En bon gaillard libertin, Gintoki joua de ses menottes sur ses nouvelles amies, les initiant au jeu de la fouille corporelle. Réponses il devait obtenir, pastilles elles crachèrent. Elles n'avaient vu aucune des lopettes de la bande, mais la rumeur disait qu'un étranger avait débarqué quelques temps avant notre sympathique furibard. Congé fut pris des indics, il était temps d'coller une rouste à c'gamin d'catin. Des locaux tout feu tout flammes essayèrent bien de le stopper, mais ils se heurtèrent à une situation inconnue jusqu'alors : l'homme qui était devant eux était déjà d'la maison et cela depuis plus longtemps qu'eux. Junkie du rien, dopé du vide, toxico de sa propre imagination, le Lieutenant les confronta à la dure réalité.

« Mais cassez-vous bordel ! J'touche pas au snouf, j'ai déjà assez souvent la berlue comme ça ! Barrez-vous, j'vous dis !
- Maaaais vaaaas-yyyy maaaan, faaaaiiis pas ton vieux réaaaaac quooiiiii... tire un couuuup... tiiiire une laaaate, tu verraaaas tout seraaaa pluuuuus coooool man...
- Que dalle ! La seule latte que je connais, c'est mon pied qui va te latter tes couilles !
- Déééteeeenduuuu maaaan... Allez, tieeeens, tieeeens...
- NAN ! La réalité et moi on a déjà un lien basé sur la négoce et cette roulure m'entube déjà assez comme ça ! Dégage ! Décarre ! Du vent !
- Maaaan, t'oserais quand même pas dire que t'es plus hiiiiigh qu'nouuuus quand même...
- J'le dis pas, j'l'affirme ! Mieux même, j'vais l'placarder partout sur cette putain d'île ! Parce que t'es gentil tout plein, mais j'en ai marre d'être au pays des chauve-souris moi !
- Au paaaays des chauuuve-souriiiis ? Vaas-y man, fiiile-moi ce qu't'aaaas pris ça a l'air troooop mooortel...
- Oh mais putain il est chiant, il est chiant, il est chiaaaaant ! Taille-toi vite fait avant que j'te lamine ta gueule ! J'te jure, j't'en fais la promesse solennelle, si tu te barres pas, j'vais tellement te tartiner ta ganache que tes copines te prendront pour une biscotte !
- Vas-y maaaan, caaaalme-toiiii, soiiiis plus cooool quoi...
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- Plus cool ? PLUS COOL ? MOI, JE SUIS NÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ POUR ÊTRE SAUUUUUUVAAAAAAAAAAAGE ! »

Son coup de pied dans les noix le fut en tout cas. Il continua son chemin, le sang des bouffons en verts imprégnant ses bottes. Leurs pètes roulant sur le sol à tout allure, domptés. Et enfin, après tout ce chemin, lui vint la réponse. Enfin, le conseil des glandus était devant lui. Les épicentres de la procrastination, les clampins de la dépravation ! Les hanches des moukères dansaient furieusement. La fumée flottait partout. Leurs pupilles perdues fixaient le vide. Vallée d'nonchalance où l'odeur rude d'une vieille loque bien connue perçait. Oui, sa putain d'cible était là. Le vide-bouteille assis au milieu des hippies. Le pisse-gnôle parmi les loques. Charmant tableau d'famille que le Lieutenant était venu réduire en confettis. Il fit alors ce que tout à chacun aurait fait à sa place : il donna des séances de coiffure aux autochtones. Il faut savoir que la Coiffure, m'sieurs-dames, ce n'est pas que pour les tapettes. Ce sont des années d'entrainement à faire des séances d'auto-suggestion et de confiance en soi pour se persuader que vous ne perdez pas votre tune et votre temps à apprendre ce métier. Alors, oui, certains deviennent fous et finissent par virer un peu fofolle, mais il faut les comprendre les pauvres bougres ; ça vous rend barjot de vous dire "styliste de cheveux", personne ne vous prend au sérieux. Même pas vous. Pire encore, votre femme vous quitte parce qu'elle pense que vous avez déjà changé de fusil d'épaule. Les grands mères vous font des avances et vous raconte leurs vies passionnantes de vieillardes frustrées. Votre existence n'est désormais plus que l'équivalent de la légende du Styx : vous naviguez sur une rivière de désespoir, où les seules amies que vous avez sont l'argent et les racontars de connasses depuis longtemps desséchées. Gintoki n'avait jamais supporté les coiffeurs. Ces enfoirés perfides avaient toujours voulu lui faire une teinture ou même lui "sculpter" la chevelure façon Chon Mage. Aussi, le Marine avait développé un violent rejet de leurs méthodes, de leurs existences et de leurs syndicats plus ou moins reconnus.

Mais ce qu'il détestait par dessus tout, c'était des petits merdeux qui ne craignaient aucunement le Coiffeur. Vous pourriez penser que cela est tiré par les cheveux... mais il fallait se souvenir que Gintoki était le genre de connards qui voyaient des chauve-souris pissaient sur vos crânes. Il fallait se souvenir que le Samouraï était complètement taré. Votre échelle de la valeur, il vous la foutait dans l'fion. Votre logique ? Il s'en contrecarrait la nouille. Et ces petits chevelus de Lugano lui chauffaient le haricot. Premièrement, ils n'avaient pas peur du coiffeur. Deuxièmement, ils portaient tous du vert et l'impression de se retrouver face à une armée de Link défoncés lui faisait voir rouge. Troisièmement, ils étaient contents d'halluciner et ne voulaient pas lui lâcher la grappe avec leur came, leur beu, leur wild. Et si Gintoki n'aimait pas trois choses, c'était les fils de putes (parce qu'ils étaient sans doute ses bambins), les hallucinotomanes et les chats. Pourquoi les chats ? Mais parce que c'était des putains de jean-foutre ! Aussi, alors que Troy était tranquillement occupé à tabasser un dénommé Harley, Gintoki venait de ratiboiser les espoirs et les cheveux de la tribu hippie locale. Oh, ils essayèrent bien de protester de façon non-violente, ou de lui donner un pissenlit en sacrifice pour calmer sa fureur, mais rien n'y fit. L'albinos poussa gueulante.

« Vous êtes tous en état d'arrestation mes biquets et j'peux vous assurer que la zonzon va pas être très tendre avec vous ! J'ai entendu dire que Barranco Slide, c'était pas le terrain d'jeu de Jo l'Rigolo ! Quant à toi, Troy "Gobe-spiritueux" Francis avec un Y, j'ai que'que chose pour toi. »

Il fouilla dans son kimono et sortit six ersatz d'Eldorado, nan, six échantillons du Paradis. Six petites choses qui, il le savait, ferait frémir Troy jusqu'au plus profond de son être. Six petites choses qui le feraient paraître comme un Dieu pour lui.

Six.
Putains.
De canettes de Bière.

Le glorieux pack roula jusqu'au pied de l'alcoolo.

« T'inquiètes pas, c'loin d'être du flottard, c'est d'la bonne binouze, d'ici en plus. J'l'ai acheté sur l'chemin. 'Parait que t'as aidé Adora, j't'rends la pareille, fruits Farcisse. »

« P'taaaaiiiin, 'soooont fouuuus ces meeecs...
- Ouuuaaaais, j'crois qu'va falloir appeller les Beat Generation voyeeeez..
- Les beaaaatniks ? Oh naaaan, 'soooont trop chiaaants, pas assez Peace & Love maaaan.
- Ouaaaaais, j'saaaais, mais y a qu'euuuux qui soooont suivis un staaaage intensif à Ganjaaa Island pour s'battre t'voiiiis... »


Qu'on s'entende bien. Il y a des gens qui sont noirs et d'autres qui sont blancs. Mais y a surtout une infinités de cul terreux tout gris...

[Je jure qu'aucun coiffeur n'a été maltraité pendant l'écriture de ce post. Même que j'les aime bien ces stupides raclures. ♥ ; - 3000 Berry pour l'achat d'un pack pour Troy.]
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