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 C'est quand même vachement chiant de trouver un titre [PV:Gronchu]

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Bob Bob
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MessageSujet: C'est quand même vachement chiant de trouver un titre [PV:Gronchu]   C'est quand même vachement chiant de trouver un titre [PV:Gronchu] EmptyLun 13 Fév - 17:59

On a coutume de dire qu’il ne faut jamais se fier aux ragots, à ces rumeurs qui circulent de bouches en bouches, alimentées par des langues vénéneuses ou envieuses au possible. Mais toute règle a droit à son exception. Au sein du 64ème Contingent, dirigée d’une poigne de fer par le Vice Amiral Tchong, 67 ans au compteur, l’exception de cette dite règle s’appelait Bob Bob. Les bruits qui couraient sur son compte, très vite répandus jusque dans les hautes sphères de la Marine, étaient aussi avérés que puisse l’être l’intégrité de l’Amiral en Chef. Voilà 5 mois qu’on l’avait embringué dans les forces navales du Gouvernement, indépendamment de sa volonté. Mais qui pouvait bien s’en soucier, quand le concerné lui-même avait autant d’attention pour ce problème qu’il en avait pour l’entretien de ses ongles de pied. Si, durant ces mois de labeur et d’humiliations cuisantes, il avait effectivement renforcé son endurance à la fatigue et aux coups - moulue durant ses dix longues années de captivité sous le joug du Colonel Cricrac -, son ancestrale connerie elle, n’avait pas été gommée d’un seul trait. C’est d’ailleurs dans cette incapacité à produire des raisonnements poussés ou à effectuer des tâches complexes, qu’on inscrivit cette habitude de le mettre en première ligne lorsqu’il s’agissait d’effectuer des missions jugées périlleuses, ou tout du moins dont on ne maîtrisait pas l’issue. Chaque jour que Dieu faisait, était un jour de plus à se coltiner Bob et ses écarts de conduite. C’est pourquoi, dès que l’occasion se présentait, on l’envoyait au plus près de la mort, dans l’espoir qu’elle parvienne à leur arracher sa compagnie. Ce matin là, Bobby s’était levé grincheux. La veille au soir, on l’avait pris la main dans le sac, en train d’humer à pleines narines la culotte d’un de ses supérieurs, le lieutenant Rosalina. Tapi dans l’obscurité de la nuit, il était parvenu à se frayer un chemin jusqu’aux casiers des femmes, usant sans modération de son pouvoir qu’il avait élevé au rang d’aubaine divine, se définissant lui-même comme un « élu des cieux » dont l’apostolat consistait en une interminable quête de sous-vêtements. Il avait beau ne pas faire dans le religieux, il concédait tout de même avoir été gâté par les Dieux, n’ayant toujours pas pris conscience que ce qui coulait dans ses veines avait au contraire été enfanté par le Diable lui-même, suite à l’ingérence d’un fruit démoniaque qu’il avait dévoré d’un seul croc comme il le faisait quotidiennement avec des pommes, des poires, des oranges, et tous types de fruits pouvant être enfournés d’une seule traite - à condition d’avoir à sa disposition des mâchoires suffisamment lâches et amples, il va de soi.

Suite à son interpellation, on le fit passer une énième fois sous les fourches caudines, la principale intéressée – le lieutenant Rosalina s’entend – ayant immédiatement donné l’ordre qu’on lui fasse subir le châtiment du récurage des chiottes à la brosse à dents. Bobby y passa la nuit, décrassant la dernière cuve au lever du soleil alors que sa brosse à dent ne comptait plus qu’une petite armée de poils tordus et agonisants. Non contente d’avoir infligé une nuit blanche d’astreinte au sniffeur de culottes, Rosalina débarqua dans les toilettes comme un cheveu sur la soupe pour lui transmettre la missive du jour, laquelle l’impliquait dans l’exploration imminente de TurtleShell. L’opération débutait à 9h pétante, ce qui lui laissait grosso modo 2h de sommeil. Vous comprenez maintenant pourquoi, ce matin là, Bob était tout sauf heureux de vivre, si bien que l’idée de se jeter à la mer pour trouver refuge ailleurs l’effleura, puis s’évapora aussi vite qu’elle été apparue lorsqu’il réalisa qu’il n’avait toujours pas appris à nager. Au final, après avoir enfilé son uniforme et s’être rapidement débarbouillé, il se conforma aux directives en bon et docile soldat, les yeux pochés et injectés de sang, l’estomac vide. Tchong convoqua l’escadron en charge de l’opération sur le pont, bâcla son débriefing en quelques phrases, et, d’un simple geste de la main, expédia sur l’île le détachement composé de 4 hommes, Bob inclut. L’embarcation utilisée par le groupuscule s’engouffra dans une rivière qui scindait l’île en deux. 10 minutes de navigation au cours desquelles ils s’enfonçaient un peu plus au cœur de ce territoire inconnu, le paysage demeurant invariable. D’immenses arbres se succédaient au milieu d’une faune luxuriante et variée, majoritairement composée d’espèces végétales tropicales. Les lianes tortueuses qui pendouillaient ça et là rendaient l’atmosphère un peu plus sauvage encore, renchérissant le sentiment d’insécurité qui pesait sur la petite escouade de Marines. Plutôt que d’affuter ses sens face à l’imperceptible danger qui le guettait, Bob martelait ses gonzagues à grands coups de gargouillis et de supplications, lesquelles il continuait d’asséner depuis le début de l’exploration.

- Vous avez pas un truc à grignoter les gars ?

- Pour la dix-huitième fois, non, on a rien à manger Bob. Tu ferais bien de te concentrer sur la mission.

- Ouais ouais…

- * Quelle plaie ce mec… Qu’est-ce qu’attend Tchong pour s’en débarrasser ? *

- … Vous êtes surs hein ? Même pas un petit bout de pain ? Allez, un petit bout de pain…

- TA GUEULE BOB !, qu’hurlèrent en chœur les 3 soldats, à bout de nerfs et la main visiblement leste, prête à pousser le pervers par-dessus-bord au moindre mot supplémentaire qui émanerait de ses tapageuses cordes vocales. Et le manque de clairvoyance qui tenait chez Bob un rôle aussi prépondérant que son goût pour les culottes, ne lui épargna pas cette fatalité qu’il avait insouciamment provoqué.

- … Un petit biscuit qui trainerait au fond de vot’ PLOUF !

On aura beau dire tout ce qu’on veut, mais c’est tout de même pas évident de résister à la poussée de 3 paires de bras charpentées. Ajoutez à cela le fait que Bob ne s’attendait absolument pas à se faire éjecter brutalement de la nacelle qu’il partageait pourtant avec des soi disant compagnons, et vous obtenez cette chute à la renverse, ainsi que ce début de noyade balbutiant. Le sous-lieutenant aux cheveux pourpres mis près d’une minute à se rendre compte qu’il avait pied, c’est dire à quel point sa peur panique de l’eau était bien réelle. Si ce problème était désormais écarté, il n’en restait pas moins que la situation était foutrement mal embarquée, Bob se retrouvant naufragé et réduit à l’état de proie pour toutes les bestioles carnassières environnantes. Avec la déveine qu’il se trainait aux basques depuis sa naissance, nul doute qu’il ne tarderait pas être servi en pâture aux crocs les plus acérés de cette jungle. Mais aussi hostile soit cet environnement, il ne se laisserait sûrement pas gober avant d’avoir mené à terme son but premier, celui qui guide ses pas à travers cet océan écumeux d’infortune : la culotte suprême, pour laquelle sa vie semblait inexorablement dédiée. Ragaillardi par cette pensée, il regagna la rive la plus proche, brassant l’eau par de larges mouvements de bras pour gagner en vitesse et aisance. Une fois la terre regagnée, il prit une longue inspiration, saisit son courage à deux mains, et se décida à explorer les sentiers obstrués lui faisant face, barrés par d’épaisses couches de plantes et de feuillages haut de 2 mètres. Confiant, il continuait d’avancer à tâtons et à l’aveuglette, se faufilant entre les tiges verdoyantes et les insectes grouillant autour de sa peau comme un banc de corbeaux autour d’un cadavre charnu. Près d’une heure était passée, et toujours pas le moindre fruit à se mettre sous la dent, ni la moindre âme qui vive à aborder. Les piqûres d’hémiptères recouvraient tout son visage, si bien qu’il avait doublé de volume et le rendait méconnaissable. Il n’était même plus capable de bredouiller un mot correctement, ces ronchonnements intermittents ressemblant plus aux bruitages d’animaux alentour qu’à un langage humain. Ainsi, « saleté d’insectes de merde d’enfoirés de suceurs de sang », devenait :

- Blarleté d’finfleblcte dbfle mlerlde d’flenloiblé d’flufbloar dble fblan.

C’est donc incapable d’aligner un seul mot compréhensible et tapissé de boursouflures qu’il parvint finalement à se dérober de cette forêt dédaléenne, avec une satisfaction en poche, celle d’avoir éviter le chemin d’une gueule féline un peu trop entreprenante. Réflexion faite, il aurait peut-être préféré la compagnie des prédateurs à celle des moustiques, mais le mal était fait, et c’est bien peu dire. S’il se croyait arrivé au bout de ses peines en découvrant le campement d’une tribu autochtone, large d’environ 200 mètres carrés tout au plus et peuplée de tentes ainsi que d’installations tribales, il eut vite fait de déchanter, le chausse-trappe dans lequel il posa accidentellement le pied lui confirmant que son destin était intimement lié à la malchance, ad vitam aeternam. Un filet enfoui sous un frêle tas de feuilles avait suffi à dissimuler cette ruse vieille comme le monde, le mécanisme qui consistait à faire se tendre brusquement le filet se déclencha sitôt la pression exercée par la botte de Bobby sur le point d’encrage. En moins de temps qu’il n’en faut pour réaliser son erreur – ce qui, même si on lui avait dessiné et présenté les plans du piège, aurait certainement pris quelques minutes -, il se retrouva pendu tête en bas, oscillant de droite à gauche à l’instar des lianes dispersées aux quatre coins de l’île. La prise était de première main pour les indigènes, cette fois-ci, ils pourraient se délecter d’une viande au goût autrement plus appétissant que celui des habituels sangliers et autres animaux sauvages qu’ils avaient pour habitude de capturer vivant. Néanmoins, dans ce malheur, Bob Bob avait à première vue hérité d’un supplément de temps non négligeable dans l’optique de survie qui lui incombait ; son rêve n’ayant toujours pas été accompli, la mort était une option sur laquelle il s’interdisait fermement de loucher.

L’intégralité de la tribu avait déserté les lieux, certainement partie chasser du gibier. S’il voulait s’échapper et survivre, il n’aurait sûrement pas d’occasion plus propice que celle-ci. Le problème en soi… C’est qu’il n’avait ni couteau, ni aucun objet tranchant sous la main. Et le piège était initialement conçu pour immobiliser des bêtes avoisinant les 500kg.

Ouais... Il était dans la merde.
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Sam
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MessageSujet: Re: C'est quand même vachement chiant de trouver un titre [PV:Gronchu]   C'est quand même vachement chiant de trouver un titre [PV:Gronchu] EmptyMer 22 Fév - 20:18

La configuration particulière du globe (entendez par la : sa nature archipelagique à grande échelle) a longtemps préservé les nombreuses peuplades primitive pullulants à sa surface des peuples voisins ou s'habiller oblige à se servir de plus d'un bout de tissu. Dernièrement, la découverte de la navigation a mis en contact la plupart des indigènes avec les gens ayant découvert que plusieurs planches de bois clouées ensemble pouvaient bouger à la surface de l'eau sans s'enfoncer dedans. Et si les échanges commerciaux avaient pu s'avérer parfois houleux avec certains peuple brutalement direct à l'égard des "Gens-Qui-Mentent-Pour-Obtenir-Plus-De-Noix-A-Manger", la médiation des canons de la Marine leur avait fait comprendre les rudiments de la propriété fiscale dont la première leçon pouvait se résumer à : "Ce boulet, même s'il est encastré dans votre hutte, ne vous appartient pas. Si vous cherchez à me le voler, on vous en envoie d'autres qui, eux non plus, ne vous appartiennent pas. Il va donc falloir que vous nous les rendiez. Et si vous souhaitez les garder, il faut les acheter. C'est le co-mmer-ce ; On vous donne quelque chose - nos boulets dans la tronche - et vous, en échange, vous nous donnez quelque chose d'autre - votre île." Et finalement, à force de persévérance (et de boulets) la Marine avait réussit à forcer la plupart des primitifs à rattraper des siècles de divergences culturelles, parfois en un temps record si bien que les peuplades se bagarrant encore à petite échelles à l'aide d'instruments uniquement contondants se comptaient à présent sur les doigts d'une main à laquelle il manquerait quatre doigts.


La civilisation des homme-singe avait accouchée de siècles d'un immobilisme culturel à faire palir le plus avertit des mimes et ce tant en raison de l'incroyable imperméabilité évolutive de ses autochtones que de la nature mobile de l'île, ayant jusqu'à aujourd'hui permit aux hommes-singes de sécher les cours d'économie du professeur Boulet de Canon. Et, par procuration, c'est ce qui leur avait permit de confondre un Gronchubidard Mortiburn prit au piège dans une fosse recouverte de feuilles mortes aménagée dans la plus pure tradition tribale avec un quelconque gibier local. On s'était tout de même étonné de voir que la prise n'avait pas opposé de résistance lorsqu'on l'avait accroché à un rondin puis tracté jusqu'au camp. Plutôt que de se débattre comme le faisaient d'ordinaire les bestioles captives, cette prise là s'était montrée coopérante tout le long. Quelques doutes perlèrent dans les cerveaux des plus alertes indigènes lorsque le gibier tenta de communiquer avec ses geôliers dans un langage diablement compliqué - c'est à dire, autrement que par les "Ook" et les "Grumf" composant l'essentiel du langage simiesque local.
_______________________________________________________________________


"Alors comme ça vous êtes vraiment des putains d'macaques hein ?"
"Ook"
"Et à part des bananes et des poux sur la tête du voisin, vous bouffez quoi ?"
"Ook"

Gronchubidard ne parlait pas couramment l'orang-outang mais le sourire carnassier de son interlocuteur et le doigt qu'il lui avait pointé sous le pif ne laissait pas beaucoup de place au doute.
"Bah tiens. J'l'avais vu venir celle-là."


La condition de captif saucissonné par une demi-douzaine de mètres de lianes au milieu d'un campement de cro-magnons ne semblait pas émécher la bonne disposition de Gronchubidard à l'égard de ces bonhommes à l'allure et à la pilosité vaguement simiesques qui avaient aménagé une marmite géante en face de lui ou de ceux qui lui avait fourré les oreilles et le nez de bouquet garnis en guise d'assaisonnement. Si cette tribu bénéficiait d'un balbutiement de code pénal, le cannibalisme n'y était clairement pas évoqué. Mais les moeurs anthropophages des hommes singes ne l'inquiétaient pas outre mesure. Premièrement parce qu'il savait éperdument que se retrouver saupoudré d'épice exotique, cuit à la vapeur et fourré de crème à l'ail équivalait à une fin de saga prématurée qui allait à un moment ou à un autre finir par se cogner à la causalité narrative. Deuxièmement parcequ'un bosquet le fixait depuis quelques minutes. Un bosquet composé pelle-mêle de feuilles, de branches, de baies et d'un Zombie Composite Géant camouflé. Flonquette était à bien des égard la personne la plus cohérente qu’il connaissait. Bien sûr, sa condition de Zombie relativisait le constat. Gronchubidard se demandait régulièrement comment il pouvait qualifier son compagnon sans le vexer. Le Zombie n’étaitni un animal, ni, à proprement parler un humain. Par élimination, il appartenait donc à cette catégorie fourre-tout dite des machins (au même titre que les planches de bois ou les canapés), composés pèle mêle des trucs (les machins inintéressants qu’on oublie généralement dans un coin) et des bidules (les machins bizarrement fichus dont on ne sait pas à quoi ils servent ni comment ils marchent). La cohérence de sa pensée et son érudition faisaient finalement de Flonquette un cerveau coincé dans un machin. Et si on avait demandé son avis à Gronchubidard sur le reste de ses contemporains, il se serait sans doute contenté de répondre qu’ils étaient l’exact opposé du Zombie : Des machins coincés dans des corps d’hommes, ou, dans certains cas plus rares, des corps d'anthropoïdes musclés, poilus, et nus.


Alors que l'intensité des mouvements derrière le bosquet indiquait à coup sûr une imminente intervention de Flonquette, une troupe d'autochtones déboula dans le camp à grands coups de "Oook" triomphants, deux d'entre eux portant à l'épaule une longue tige de bois à laquelle étaient saucissonnées par les poignets et les chevilles deux types ne portant pas le costume local traditionnel (entendez : un pagne et beaucoup de fourrure aux articulations). La densité des hématomes sur leur visage indiquait clairement qu'ils s'étaient montrés moins coopératifs qu'un Gronchubidard qui avait en fait préféré n'opposer aucune résistance à cent-cinquante kilos de muscles prolongés par une paire de pieds préhensile, le tout en plusieurs exemplaires. Si la causalité narrative assurait à notre bonhomme de ne pas mourir, il n'était pas stipulé dans son contrat qu'elle devait le prévenir contre d'éventuelles branlées infligées par une tribu de natifs costauds armés de fémurs. Gronchubidard n'avait qu'une relative confiance (à raison) dans ses modestes capacités à sortir d'un combat contre une troupe de gorilles, même fictf. Quoiqu'intimement convaincu que les figurants n'était là que pour prendre des pains dans la gueule (administrés, pour la plupart, par des héros), il soupçonnait parfois les premiers de pouvoir faire malgré tout de gros dégats lorsque leur muscles étaient assez gros. Même fictive, la douleur savait très bien faire semblait. Au même titre qu'une photo de tiramisu en deux dimension pixelisée sur un écran d'ordinateur pouvait tout de même faire rudement saliver.


"Ils comptent nous faire quoi là, ces machins ?" Geignit l'un des deux marine qu'on avait à son tour lié à une poteau aux cotés de notre héros.
"Nous bouffer. Faut croire que le régime bananes aux poux, ça doit leur taper sur les nerfs. R'marquez j'leur en tiens pas rigueur. Manger d'la fibre toute sa vie, c'est un coup à chier de la brique."
"Vous avez un plan pour sortir de là ?"
"Moi ? Non. Mais y'a un aut' machin planqué là derrière
, fit-il en désignant d'un hochement de tête le bosquet derrière lequel Flonquette semblait attendre que les autochtones soient calmés. Et m'est avis qu'il va baffer les macaques et me détacher."
"Et nous ?"
"Vous, j'sais pas. Z'avez un copain planqué derrière un bosquet ?"
"Non"
"Bah va falloir penser à un plan alors."
"Et Bob ?"
fit le troisième laron, ayant réussit à force de contorsions gutturales à se débarrasser du bâillon de fortune en peau de bananes dont on l'avait accablé.
"Bob ? Il s'est surement noyé dans la flaque où on l'a laissé. Et c'est ça ton plan ? Bob ?!"
"T'en a un de meilleurs ?"
"Non. Mais j'en ai pas de pire non plus."

"A la rigueur, si j'tombe sur votre Bob, j'peux lui en toucher deux mots."



Ce fut ce moment précis qu'un troisième groupe de chasseur choisit pour s’engouffrer à son tour dans la clairière ou les autochtones avaient monté le bivouac, traînant cette fois-ci un filet de lianes lesté d'un énergumène apparemment endormi derrière eux. Accueillit encore une fois par une nouvelle salve de "Ook" festifs, les nouveaux venus déposèrent leur prise aux cotés des trois premiers captifs puis s'en allèrent éplucher quelques bananes, piocher quelques poux chez leurs congénères et se firent le cérémonial casse-croûte du chasseur victorieux. De son coté, le filet ronflait. L'un des deux marines lui décrocha un coup de pied auquel répondit un bruit à mi-chemin entre le bâillement et le râle plaintif.


"Bob ?"
"Hep machin. J'dois te faire passer un message. Y'a tes deux copains qui veulent que tu leur sauve les miches."



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Bob Bob
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MessageSujet: Re: C'est quand même vachement chiant de trouver un titre [PV:Gronchu]   C'est quand même vachement chiant de trouver un titre [PV:Gronchu] EmptyMar 28 Fév - 14:28

Les heures filaient, et avec elles, les probabilités que Bobby puisse s’en sortir indemne, ses chances de survie se réduisant comme peau de chagrin. Ce n’était pas l’afflux sanguin inondant son cerveau qui lui faisait dire ça. Non, il se savait tout simplement condamné, s’étant résolu au gré de ses aventures à l’idée que la chance lui avait définitivement tourné le dos. Pieds de nez sur pieds de nez, elle se jouait allègrement de son sort, laissant à sa consœur, la malchance, le soin de semer toute une jonchée de cailloux sur les chemins qu’il empruntait. Et c’était surestimer les capacités du pervers que de croire qu’il pouvait éventuellement se dérober à cette infernale spirale. Il en était résolument incapable, et, pour dire vrai, il n’en avait pas grand-chose à foutre. Bob, c’est le genre de type à accepter son destin, sans broncher, se hissant à grand coup de détermination par delà cette poisse parasite, tiré vers le haut par cette soif d’aventures et de culottes, et relativisant chacun des drames qui l’accablent. Ce qui, au vu des ronflements qui s’échappaient grossièrement de sa gorge somnolente – le corps pendouillant à la renverse - expliquait cette insouciance élevée à des degrés vertigineux.

Un détachement de primates, visiblement plus humanoïdes, et par conséquent plus intelligents que la moyenne, s’occupa de manière routinière et mécanique du transport de gibier, sans vraiment prêter attention à la nature de ce dernier, pourtant peu commune et moins bestiale en comparaison de leurs habituelles prises. Les quelques coups qu’on distribua sur la carcasse ronflante de Bob ne suffirent pas à le réveiller, le filet de bave qui suintait au coin de sa bouche et ses pommettes érubescentes attestant de la profonde douceur du rêve dans lequel il était plongé, parsemé de culottes et autres friands détails qu’il était préférable de passer sous silence.

S’il s’était endormi de la sorte, ce n’était pas par simple naïveté ou nonchalance. Bob était exténué, ses ressources, tant physiques que psychologiques, épuisées jusqu’à la dernière goutte. Rappelez-vous, une nuit de curage à la brosse à dents, deux minces heures de sommeil, une honteuse trahison perpétrée par ses propres compères, une éreintante escapade en territoire insecticide, et, cerise sur le gâteau, ce filet captieux qui s’était emparé de sa cheville comme l’on saisirait à pleine dent un morceau de viande. Il avait beau être passé expert dans l’art de déguster les poires d’angoisses que lui offrait la vie, il n’en restait pas moins un homme, avec ses propres limites, qui lui avaient hurlé un pressant besoin de sommeil. C’est pourquoi les brinquebalements du filet dans lequel il était tracté et les quelques troncs d’arbres auxquels il se heurtait ne parvenaient pas à le décrocher de cet abyssal et curatif sommeil, qui rechargeait progressivement ses batteries vidées de toute énergie.

Il en avait bien besoin. Et tant pis si les conditions optimales d’une bonne nuit de sommeil n’étaient pas réunies. Après un peu plus de trois heures de repos – comptez deux heures durant lesquelles il s’était assoupi la tête renversée, plus une heure de trajet à se frotter face contre sol et à bouffer du verre de terre -, Bob, ainsi que ses ravisseurs tout de poils vêtus, arrivèrent à destination : Le point de rassemblement des primates, ou chacun y allait de sa propre patte/main, cœur à l’ouvrage et estomacs criants, pour s’assurer de la réussite de ce banquet royal. Rarement la tribu de singes n’avait eu grâce d’un tel festin, composé en tout et pour tout de quatre têtes, quatre bustes, et seize membres, habillés d’une chair fraîche qui ne demandait qu’à être dévorée – la chair oui, les concernés, sûrement pas.

Le sniffeur de culottes demeurait inconscient, étalé au sol aux côtés des autres otages, parmi lesquels on retrouvait les deux félons qui l’avaient jeté par-dessus bord un peu plus tôt dans la journée - méfait qui, à défaut d’être signalé au QG, n’était pas resté impuni, et ce grâce à l’intervention de ces autochtones simiesques – ainsi qu’un rondouillard barbu coiffé d’une longue cape, semblable à celles portées par les cardinaux. La situation était désespérée. D’une part, les nœuds qui entravaient les quatre hors d’œuvres étaient solidement noués, impossibles à délier si ce n’est d’une main extérieure. D’autre part, aucun de ces malheureux ne semblaient être en mesure de réagir. Aucun… Si ce n’est Bob, qui cachait lui, un ultime atout dans sa manche - encore fallait-il qu’il sache l’utiliser à bon escient.

L’un des deux Marines songea à cette solution de secours, et s’empressa d’éveiller Bob afin de lui en toucher quelques mots.

- Bob ?, fit-il tout en le bousculant avec son pied.

- Mmmmh… Ouais vas-y… Mmmmh… T’es un petite coquine toi hein…

- Hep machin. J'dois te faire passer un message. Y'a tes deux copains qui veulent que tu leur sauve les miches.

- Mmmmh… Sacrée culotte… Mmmmh… Hein ?... Une miche en peau de copain qui porte un message ? QU’EST-CE TU FAIS LA DÉMON ?!!

- Putain, fais quelque chose, tu vois bien qu’il continue de roupiller là…

- BOOOOOOOOOOB REVEILLE TOIIIIII !!! ON A BESOIN DE TON PUTAIN DE POUVOIR !!!

- WOOOAAAAAAAAAAAH !!! Bordel j’suis ou là ? Qu’est-ce qui se passe ?!

Réveil brutal, mais réveil quand même. Il fallut à Bob quelques minutes d’acclimatation pour se persuader qu’il n’était plus dans un rêve, mais dans la vie réelle. Et cette dernière s’avérait bien plus âpre et insipide que la déesse du sous-vêtement avec laquelle il fricotait un peu plus tôt. Si la danse des primates alentour l’avait fendu d’un large et scintillant sourire, il n’en restait pas moins conscient qu’il avait été ravalé au rang de gibier, après les explications détaillés fournies par ses anciens comparses – qu’il considérait à juste titre comme « anciens », la rancune étant l’un de ses plus inamovibles traits de caractère. Mais l’heure ne se prêtait pas aux règlements de compte. Il leur fallait mettre de côté ces inimitiés, et se serrer les coudes afin de trouver une échappatoire qui leur serait bénéfique à tous. C’est du moins ce que pensaient les deux Marines, Bob quant à lui, n’ayant pas la moindre attention d’agir pour leur cause.

- Bon alors Bob ? Ça te va ? Tu te sers de ton pouvoir et tu vas nous chercher de quoi cisailler ces foutues cordes ?

- Mmmm…, bougonna-t-il j’crois pas nan. Z’avez la mémoire courte les mecs, y’a encore pas longtemps, vous me balanciez à la flotte comme une grosse fiente. Et vous pensez que j’vais vous sauver ? Y’A PAS MOYEN !!

- Si tu nous sauves, on s’arrange pour voler toutes les petites culottes du régiment. Elles seront toutes à toi, parole de Marine !

- Ok, vous m’avez convaincu.

Sitôt les pourparlers conclus, Bob activa son pouvoir. A force de le manipuler pour ses desseins grivois, il était devenu un véritable orfèvre en la matière, alliant dextérité et finesse pour tromper les yeux de ses vis-à-vis. Si d’aventure, aucun humain n’était parvenu à le démasquer lors de ses transformations, il paraissait improbable qu’une bande de singes le puisse, quand bien même leur instinct animal leur octroyait quelques atouts sensitifs non négligeables. Mais leur état d’extase bridait tout 6ème sens, aussi affûté soit-il. L’occasion était trop belle pour ne pas être saisie. Et Bob ne comptait pas finir en copeaux de chair cuite, mâchouillé puis ingéré par ces primates insulaires qui lui en avaient fait voir de toutes les couleurs. Et puis… Il y avait surtout cette ribambelle de culottes qu’on lui avait promise, laquelle il se voyait déjà renifler frénétiquement, blotti dans cet océan de mailles qu'il affectionnait tant.

Cette image ne s’était pas encore dissipée qu’il s’était déjà emparé d’un couteau à proximité du chaudron – ayant au préalable rompu les liens du filet qui le recouvrait d’une façon aussi surprenante qu’incompréhensible -, se ruant dans la foulée vers les deux Marines afin d’honorer leur contrat et de s’approprier le butin à la clé. Mais alors qu’il approchait à grands pas, haletant et tout sourire à l’idée de pouvoir bientôt mettre la main sur une nouvelle palanquée de culottes, il buta contre un mur. Ou tout du moins ce qui s’en rapprochait, à la fois dans la teinte grisâtre et la densité de cette paroi qui n’avait pas cillé d’un pouce à l’impact, contrairement au corps de Bobby qui fût projeté quelques mètres en arrière. En y regardant de plus près, cet obstacle n’avait rien d’un mur, sinon sa robustesse. Du haut de ses trois mètres, de ses muscles rapiécés, de sa chair viride et de sa paire de lunettes nuançant franchement le portrait, le mort vivant qui faisait face à Bob venait de se dresser entre lui et les culottes. Il n’en fallait pas plus à notre héros pour sortir de ses gonds.

S’il y avait bien une chose pour laquelle il remuerait ciel et terre, c’était son amour pour les sous-vêtements. Et il voyait désormais ce zombie comme une embûche qu’il devait surmonter pour arriver à ses fins, l’idée que ce choc soit un simple accident ne l’effleurant pas une seule seconde.

- C’EST PAS PARCE QUE TU M’ALIGNES CINQ TÊTES QUI FAUT CROIRE QUE TU M’EMPÊCHERAS D’OBTENIR CES CULOTTES !!! s'époumona Bob, alertant par la même occasion les singes qui semblaient contrariés qu’un de leur met soit en liberté.
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