OnePiece Yozoru Kairo
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 ●• Attaque de Centaurea [Important : Révolutionnaire ] •●

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Ernest J. King
• I'm Ernest J. King

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Date d'inscription : 04/11/2011

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MessageSujet: ●• Attaque de Centaurea [Important : Révolutionnaire ] •●   ●• Attaque de Centaurea [Important : Révolutionnaire ] •● EmptySam 12 Nov - 21:18




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    Tels des ruisseaux se glissant dans l’ombre caressant les fleurs de la rive, liberté s’impose par son mutisme bien éphémère symbole de l’immortalité spirituelle s’écriant à travers les terres saintes. Son mur façonné en un souffle printanier se dresse enfin, faisant appels aux fiers partisans et compères de ladite liberté. Malgré cela, la fantaisie dominatrice de l’être humain réussit à emprisonner cette possibilité en une accalmie qui lui est contiguë.

    De vie à trépas, les faits et gestes de leurs sombres journées, immuables et à jamais amputées de moments de bonheur, laissant cette fois ressurgir le spectre funeste du maestro dominateur.L'exposition pouvant commencer, un monde s'ouvre sur ce qui semblait être une réincarnation d’un temps apparenté au bois d’ébène, illustré en un ilotisme[1] basique et une soumission renforcée par une mainmise omniprésente.

    [...]
    L'annonce d'une bataille fait toujours courir sur un pays quelconque un souffle que les mots ne décriraient que sommairement. Si l'on s’y employait toutefois, on pourrait le définir comme une vague d'exaltation qui enflamme successivement toutes les poitrines, des milliers de questions assaillent chacun des révolutionnaires qu’il commande, tous les doutes refont surface en un instant. C'est dans ce genre de cas que la différence entre un révolutionnaire expérimenté, un pirate ou un marine se fait sentir. Elle se résume dans le temps nécessaire pour se ressaisir complètement, accomplir ses obligations et garder ses tâches clairement à l'esprit.


    Drapé de son long manteau de cuir noir, son tricorne juché sur sa chevelure, le maître investigateur de l’attaque s’attarda un instant sur le plan d’attaque qu’il avait prévue pour repousser les diverses vagues offensives que la marine enverra. Garder le Quartier général était l’une de ses priorités, défendre le port, quant à lui, lui importait peu. Se redressant un instant, il demanda à certains de ses hauts officiers de l’accompagner à l’extérieur de son bureau afin de motiver les troupes et se hâter aux divers points d’observation afin de faire face au gouvernement.

    Crowfang n’était vraisemblablement plus sur les lieux, il s’était présenté sur les lieux, il y a quelques jours pour donner quelques directives et s’était comme évaporé dans la nature par la suite, chose qu’il faisait assez souvent au mépris de ses alliés. Traversant l’assemblé des révolutionnaires, arrivant à un point précis, plus motivé que jamais, il se tourna vers eux calme et impassible, gardant le buste droit avant de se prononcer d'une voix grave, animée par un ton austère.


    « Un grand homme m'avait dit un jour que le pouvoir ne l'intéressait pas. Il était selon lui trop compliqué, trop pervers, il était le reflet d'une société malade où chacun s'avilit, pour peu qu'on lui donne une autorité et une liberté d'agir.

    Certaines terres étaient libres, nul n'en était le maitre, et si l'un osait le prétendre, d'autres sortaient un instant de l'ombre pour le ramener à sa place. La terre est à tout le monde, chaque rue, pierre et recoin appartenait à celui qui l'occupait. Le gouvernement mondial menace cette liberté et met en danger chaque jour la vie de ses soldats dans le but d’assouvir un désir malsain qui ni plus ni moins que le désir de contrôler et commander NOS VIES ! VOS VIES !

    Ne les laissez pas dominer, ne les laisser pas vous dicter votre comportement ! Ils arrivent à travers les mers et les terres qui nous bordent dans le but de nous ôter la vie , dans but de nous soumettre ! Combattez-les avec toute la force qui vous sera donnée !

    C'est ici ! C'est ici que tout se jouera ! Tenir cette place aussi longtemps que nous le pourrons sera le symbole de notre résistance ! Ne cédez aucun cas à la peur ! Allez-y mes compatriotes ! En avant ! Faites face aux marines, qu'il regrette à jamais leurs actes et leurs venues en ces lieux ! En avant »



    Cet étrange sentiment qui pouvait vous faire perdre tous vos moyens, vous conduire sans que vous ne puissiez résister là où elle le désirait, là où vous ne seriez jamais allés de votre plein gré. La peur en elle-même était redoutée, bien plus que l'objet de cette dernière. Elle s'insinuait en vous tel le venin mortel du serpent, se répandait dans votre corps avec une facilité déconcertante, franchissant une à une vos barrières pour finalement s'y installer, comme si vous lui aviez toujours appartenu. L'homme avait peur. Les révolutionnaires étaient devenus inflexibles et inébranlables pouvant secouer des montagnes. Tous se dirigèrent vers leurs postes respectifs afin d'y accomplir leurs tâches.

    Quelques pirates s'étaient joints à cette assemblée dans le but d'écouter le discours du général. Au nombre de trois, présents afin de reliés l'information, ils quittèrent la place rapidement dans le but d'embrancher l'information ainsi que le discours à travers les diverses tavernes présentes sur les lieux. Certains avaient décidé de garder leurs positions en mers et sur terre guettant l'arrivée des marines avec une impatience cousue de fil blanc.


    ______________________________________________________________________________

    [1] Ilotisme : État d’asservissement, de misère, d’ignorance. [Servitude, abaissement, allégeance, appartenance, asservissement, assujettissement, attachement, captivité, contrainte, dépendance. ]







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Dieu
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Date d'inscription : 28/03/2011


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MessageSujet: Re: ●• Attaque de Centaurea [Important : Révolutionnaire ] •●   ●• Attaque de Centaurea [Important : Révolutionnaire ] •● EmptyMer 7 Déc - 22:30

Spoiler:

Il n’y a pas de fumée sans feu. Quelle est donc cette fumée au loin ? Assis sur le toit du quartier général, Haar n’eut aucun mal à apercevoir ces longs filins de cendres volant au vent, au niveau du village des contrebandiers. La marine n’irait pas s’inviter là-bas. Alors qui ? Des révolutionnaires qui se sont plantés en voulant aller bloquer la marine ? Des saoulards ? Des problèmes en plus ? C’est ce qu’il avait cru comprendre en tout cas, en entendant parler un vigil paniqué, déclarant qu’un Lion, d’un Corbeau et d’un squelette s’avançant tout droit vers la plage. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre. Néanmoins, l’incendie du village des contrebandiers n’était peut-être pas une mauvaise affaire. Il éloignerait probablement ceux qui n’avaient rien à faire ici. Haar espérait seulement que ce n’était pas le gouvernement qui était encore à l’origine d’un génocide. Et que les quelques révolutionnaires qui surveillaient la zone s’en étaient sorti. Mais maintenant, il n’était plus le temps de penser à cela. Il apercevait en contre-bas les quelques éclaireurs venus rapporter directement les nouvelles du front. Ils ne monteraient probablement pas lui annoncer les nouvelles, hein? Donc c'était à lui de descendre. Il s’allongea sur le toit avant de le traverser. Littéralement.

Il tombait à l’intérieur du QG, traversant les étages grâce à son propre pouvoir, chutant inexorablement vers le sol, vers le rez-de-chaussée où se trouvait alors Ernest et les éclaireurs. Alors qu’il traversait le moins haut des paliers, il sortit brutalement sa hache et pointa le manche en acier vers le sol. Celui-ci amortit totalement la chute alors que Haar gérait le contrecoup dans son seul bras droit. Il avança alors, sans se rendre compte de l’état de surprise dans lequel il avait mis les jeunes révolutionnaires, et s’arrêta tout près de celui qui dirigeait jusque-là les opérations, à savoir Ernest. Il voulut mettre la main devant sa bouche avant de se donner lui-même un coup du plat de sa hache qu’il avait oublié de remettre à sa cuisse. Il resta perplexe quelques instants, tentant tant bien que mal de se remettre la mâchoire en place.

« Aloooowr… Quèèèè c’qu’on aaaaah ? »

Les éclaireurs restèrent bouche bée quelque secondes avant de comprendre que le curieux personnage leur demandait seulement un topo de la situation. Si l’ambiance était jusque-là plutôt à la distraction, les faits rapportés par les quelques bonhommes eurent vite fait de rafraichir l’air. Les révolutionnaires avaient été vaincus au large par les Marine et avait pris place dans l’avant-poste. Les troupes avaient débarqué en masse sur Centaurea et les pertes révolutionnaires commençaient à atteindre un nombre non négligeable. Ce qui n’était pas pour plaire à Haar. Cependant, les marines perdaient eux aussi peu à peu de leur nombre. L’incendie du village des contrebandiers semblait être un méfait commit par une petite bande pirate depuis disparus de la circulation. Les pertes civiles sont particulièrement importantes, mais les révolutionnaires et marines semblaient s’en être plutôt bien sortis. Seulement, les fauteurs de trouble ne se sont pas manifestés depuis. Ce petit évènement eut pour effet d’inquiéter Ernest qui prit Haar à parti après avoir renvoyé les éclaireurs. Il était venu le temps de tout donner. Car c’était maintenant ou jamais. La défense ne suffisait plus, il fallait attaquer. Et c’était désormais à Haar de mener l’assaut. Du moins, c’est ce que le bonhomme avait compris des paroles d’Ernest, celui-ci ayant clairement dit « Va au front gérer le pâté, moi j’reste ici et je supervise. » ce qui, même si ce n’était pas tout à fait formulé comme ça, signifiait bien que c’était au tour l’homme qui portait une armure inutile de foncer dans l’tas. Haar bailla un petit coup avant de laisser Ernest sur place et joindre la grande salle où se rassemblait le gros de ce qui restait des troupes révolutionnaires qui n’avaient pas rallié le front ou qui était resté de côté en attente de l’apothéose. Et l’apothéose venait maintenant.

« Yoooooooooooooooooooooooo OH ! Hello la peuplasse. Il est venu le temps de sortir de nos léthargies respectives, les gars. La Marine se trémousse calmement alors avant qu’elle danse de joie, il va falloir couper la musique. Pour ceux qui n’ont pas compris la métaphore, ces bonhommes sont rentrés sur Centaurea ! Nombre d’entre vous ont déjà perdu une ou plusieurs connaissances, car oui, on a perdu beaucoup de monde. Beaucoup trop. Il est temps de faire un choix. Soit on se laisse transpercer par le fer marin et on se laisse marcher dessus… Soit les gars, on leur montre que la détermination est de NOTRE côté ! »


Là-dessus, il leva haut sa hache, suivi par l’ensemble des révolutionnaires de la salle qui levaient chacun leur armes en signe d’approbation. Un cri de rage et de détermination se leva dans l'assemblée, répondant clairement aux paroles d’Haar qui ne trouva rien d’autre à faire pour signifier sa satisfaction que de mettre son doigt dans l’oreille. Car ouais, il ne comprenait pas que c’était lui qu’on acclamait. Son discours convaincu mais décousu, sa façon d’être, hors du temps, juste concentré sur ses convictions. Oui, Haar était bien le symbole de la force révolutionnaire. Et toute la salle le suivrait. Il remit sa hache à sa hanche avant de marcher vers la sortie. L’assemblée s’écartait sur son passage, formant un couloir respectueux. Puis ils se mirent à le suivre. Et une fois qu’il eut traversé la porte, il s’arrêta, le regard vers le pic de Killa. Point central de l’île, cet endroit si peu fréquenté, parfaitement situé entre le QG révolutionnaire et l’avant-poste Marine, sera parfait pour la bataille. Il haussa de nouveau la voix, mais constata rapidement que personne ne le suivait et se sentit con. Car en effet, le peuple était encore en train d’ouvrir la lourde porte que l’homme à l’armure inutile avait eu vite fait de traverser. Il tapa du pied sur le sol en attendant que l’assemblée le suive. Il constata le regard amusé d’Ernest au fond de la salle et poussa un long soupir avant de reprendre une pose épique et leva le doigt vers le ciel.

« Au nom de tous ceux qui se taisent ! Au nom de tous ceux qui n’ont pas la capacité de faire bouger les choses ! Au nom des indignés ! Au nom de l’histoire oubliée ! AU NOM DE CROWFANG ! »

Plus encore que les raisons qui animent chacun, Haar savait que le nom de Crowfang était celui qui permettait à tous ces hommes de bouger ensemble. Il abaissa le bras et pointa le pic de Killa.

« On se bouge. »

Et sur ces mots, pas particulièrement fin, il s’élança droit vers le futur champ de bataille. Suivi d’un énorme de troupeau. Et ce n’étaient pas de simples moutons.

PHASE 2 DE L'EVENT... ENCLENCHEE !
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