Cela faisait maintenant plusieurs mois que la jeune Princesse du Royaume Hoppaille voguait sur West Blue, mer relativement calme et très souvent divertissante pour cette sado-masochiste perverse dont le talent d'actrice dépassait de loin ce que les gens pouvaient soupçonner. En effet, tous ses défauts étaient parfaitement invisibles à tout ceux qui l'approchaient, apparaissant à leurs yeux comme étant une petite sainte fragile et timide, Kyoko parvenait avec une grande facilité à manipuler les hommes. Il faut dire que son charme naturel avait également sa part de responsabilité dans tout cela, la libido des hommes étant si simple à stimuler avec un peu de chair bien mise en valeur. Après plusieurs missions visant les révolutionnaires, la jeune femme s'était vu confier une mission plus délicate visant la criminalité évidente que représentait les pirates. C'est donc dans cette optique qu'elle se rendit sur l'île de Lascamp, petite île où une guerre civile avait éclaté après l'annonce du renouveau de la piraterie, la Marine étant obligée de plier bagages après des troubles violents ayant causé la mort de plusieurs jeunes. Le mouvement de piraterie était encore assez faible et il ne fallait finalement pas grand chose pour permettre à la Marine de reprendre le contrôle de ce petit paradis tropical.

Après de multiples succès, parfois assez contestés, Kyoko fut désignée pour mener à bien cette mission, son supérieur direct connaissant à son grand malheur, la vraie nature de la jeune fille. En effet, charmé comme beaucoup d'autres, il avait eu l'erreur de l'inviter au restaurant et comme tout homme normalement constitué, voyant que la mayonnaise prenait, il n'hésita pas à poursuivre leur soirée dans l'intimité d'une chambre. Malheureusement, une fois entré dans ce lieu privé, l'excitation prit le pas sur son jeu d'actrice et c'est une véritable séance de torture à laquelle il eut droit. Bien sûr, en y repensant après coup, il avait passé un ''bon'' moment mais c'était tout de même bien trop violent pour qu'il renouvelle l'expérience de si tôt. Entre le bondage, le fouet et les menottes, l'attitude agressive et dominante de la Princesse aux cheveux bleus lui fit bien vite comprendre qu'il ne s'agissait pas simplement d'un rôle qu'elle jouait, mais bien de sa véritable nature. En voyant cela, il comprit bien vite l'attitude soumise de plusieurs sergents sous ses ordres à l'égard de la jeune femme, celle-ci les ayant certainement détruit physiquement et mentalement. En plus, il fallait admettre que niveau technique, elle était de loin la meilleure qu'il n'avait jamais connu et rien que pour ça, il comprenait l'envie de ses faibles de rester à disposition de la belle. Quoiqu'il en soit, la mission qui lui était confié aujourd'hui, était totalement dans les cordes de Kyoko vu que cela consistait à montrer l'intransigeance de la Marine à l'égard des pirates et leur famille. Elle devait donc, à sa façon, faire passer un message clair et percutant à la population locale qui soutenait la piraterie et pour se faire, elle avait reçu carte blanche.

C'est donc vers 10h00 du matin que la Sergent-chef débarqua sur l'île, arborant une combinaison en cuir bleu foncé qui moulait parfaitement ses formes féminines. La fermeture éclaire ouverte au niveau de sa poitrine trop opulente pour rentrer dans la combinaison, et son fouet accroché à la ceinture, la belle descendit du navire, suivit par dix hommes armés de fusil. Tous étaient des soldats connaissant la véritable nature de la Princesse, pour l'avoir bien volontairement subie précédemment. Ils n'étaient pas particulièrement fort mais bon, cela faisait toujours plus impressionnant d'arriver avec quelques hommes pour menacer des gens. Leur uniforme était caché sous un espèce de poncho, seules leurs bottes noires et leurs coupes strictes pouvaient encore révéler leur appartenance à l'armée. Cette arrivée ne passa pas inaperçu, la plupart des marins et des gens présents au port restant médusés devant la créature débarquant sur leur île cependant, aucun d'entre eux ne se douta de quoique ce soit, considérant cette nymphe comme étant une pirate et donc par définition simpliste, une alliée de leur ville. La réalité du monde allait bien vite les frapper en plein visage et pas qu'un peu vu les intentions sanglantes de la Princesse qui affichait son sourire innocent malgré une tenue ostensiblement provocante qui laissait peu de place à la vertu. La belle s'arrêta après le ponton, se retournant vers les soldats pour leur donner ses indications et c'est donc avec un air détendu et même enjoué, qu'elle prononça des paroles ne se prêtant pas à ce genre d'attitude.

« Et bien nous voilà arrivé ! Chacun d'entre vous a reçu un nom de pirate recherché et étant originaire de cette île. Ils ne sont actuellement pas là mais bon, ce n'est pas pour ça que leurs familles doivent vivre tranquillement. Chacun d'entre vous ira voir leur famille et vous les tuerez. Soyez méchant mes braves amours et vous serez récompensés en rentrant au QG. Ah oui, n'oubliez pas de placer le drapeau de pirates sur la porte de la maison une fois terminé. »
* Mmmmmm ... je suis toute mouillée ! Pour une fois que j'ai une mission amusante ! J'espère que la femme de ce Frank McFarden est jolie car j'aimerais bien un petit nettoyage intime avant de laisser ses vilains garçons s'occuper de moi ! *

Le petit groupe se sépara, chacun partant en direction de l'habitation de sa cible. Pour la jeune femme, ce n'était pas bien compliqué, vu que la maison des McFarden était sur la grand place de la ville et donc, en plus d'avoir facile à la trouver, elle aurait peut-être même des spectateurs pour assister à son show lesbien suivit de torture et de meurtre, même si la fin aurait certainement un attrait bien différent pour les spectateurs que pour elle mais bon, l'important était son propre plaisir et pas vraiment celui des autres. Au final, tout était réuni dans cette mission pour lui faire prendre son pied, le sexe, la torture, le sang, la mort et même la fourberie car en posant un drapeau de pirates sur les portes des maisons visitées, ils accusaient les pirates et portaient à mal le courant pro-piraterie qui sévissait sur l'île. Tout ça sans compté que les pirates ayant eu leur famille assassinée, comprendraient vite que tout cela n'était finalement du qu'à leur bêtise et avec un peu de chance, se suicideraient sans délai. C'était donc parfait pour une tordue comme Kyoko qui ne pouvait s'empêcher de frémir d'excitation à l'approche de la demeure de la gentille et innocente petite famille. Arrivée devant la modeste maison, la belle frappa deux fois à la porte et attendit patiemment que la maîtresse de maison vienne lui ouvrir. Lorsque la porte s'ouvrit, une magnifique blonde très mal mise en valeur dans ses vêtements de paysanne apparut devant elle. La Princesse ne put s'empêcher de sourire à cette vue, comprenant qu'elle allait passer un agréable moment.

« Bonjour, je viens de la part de votre mari. Il m'a demandé de passer vous donner de ses nouvelles. Je peux entrer quelques minutes ? »
* Elle est pas mal du tout et c'est pas une armoire à glace, ça va être plus simple pour en faire ce que je veux. Ooooooh ... j'ai trop hâte ... *

« Frank ? C'est Frank qui vous envoie ? Il va bien ? Entrez vite, ça fait des mois que je n'ai plus eu de nouvelles ! »

Naïve, la blondinette laissa entrer le démon dans sa demeure dont le sourire angélique dissimulait parfaitement les pulsions malsaines qui l'habitaient et qu'elle comptait bien assouvir très rapidement. A voir la maison, elle habitait seule et le couple ne semblait pas encore avoir d'enfant, ce qui était un peu triste pour Kyoko qui aurait aimé détruire une mère de famille devant les yeux en pleures de ses enfants, faisant clairement comprendre que tout cela était la faute de son père qui les avait abandonné pour devenir pirate. Le visage tout sourire de la jeune femme, espérant obtenir des nouvelles de son mari, changea radicalement lorsque le cuir sec du fouet vint caresser à deux reprises son dos, la faisant tomber à terre sous la douleur. Se retournant, elle constata avec horreur que c'était la jeune femme sensée lui apporter le réconfort qui venait de l'agresser. La peur pouvait se lire sur son visage car elle comprenait que ce n'était pas son mari qui l'envoyait et que tout cela n'allait pas se finir sans mal, surtout que le sourire sadique sur le visage de son agresseur faisait froid dans le dos. Plusieurs coups de fouet suivirent, faisant hurler la pauvre paysanne bruyamment, suppliant pour sa vie alors que les marques et les blessures augmentaient sur sa peau. Ses vêtements n'étaient plus que lambeaux, dévoilant sa peau meurtrie par la Sergent-chef excitée comme jamais. Rien ne semblait pouvoir arrêter le déluge de coups et les hurlements qui résonnaient dans la maison du malheureux pirate qui ne se doutait de rien.

Le plaisir de voir sa victime en souffrance sous les coups de fouet faisait vibrer le corps de Kyoko. Entendre les cris de douleur et voir les gouttes de sang perler sur son corps rendait la Princesse de plus en plus folle et c'est avec un sourire sadique et pervers qu'elle continuait à frapper la jeune femme. Contrairement aux autres membres de son unité, elle comptait bien profiter de cette mission pour relâcher un peu de pression et s'amuser. Les pleures et les suppliques de la blonde n'avaient aucune importance pour elle et même lorsque celle-ci lui proposa de faire ce qu'elle voulait si elle arrêtait de la fouetter, la jeune femme redoubla de vigueur. Rien ne semblait pouvoir arrêter cette torture et la finalité de cette rencontre commençait doucement à se dessiner dans l'esprit de la femme au foyer. Son agresseur voulait certainement quelque chose qui avait un lien avec son pirate d'époux, mais de là à savoir quoi, il y avait une marge considérable. Chacun de ses mots semblait être rejeté d'un simple claquement de fouet et son visage en extase ne faisait qu'accentuer la peur de la pauvre victime. 

« Il est inutile de me supplier, tu subiras le châtiment de ton mari tout comme les autres ! Ceux qui ont osé nous défier, perdront tout ce qu'ils chérissent du fond du coeur ! »
* Crie ! Crie ! Mmmmmm .... Quelle délicieuse mélodie à mes oreilles !!! Ooooh, je suis toute excitée !!! *

Méthodiquement et avec une folie non-feinte, Kyoko déchira chaque parcelle de vêtements de la jeune blonde, lui arrachant cri sur cri. Chacun d'eux l'approchaient toujours un peu plus de l'extase et cela se voyait sur son visage dont les joues avaient pris une teinte rosée. Une chaleur intense habitait à présent son corps tout entier et dans ses yeux, on pouvait lire en plus de la folie, une luxure s'intensifiant au fur et à mesure que les coups de fouet lacéraient le corps de sa proie. Calmement, la Princesse s'arrêta de martyriser la femme du pirate qui était recroquevillée sur le sol, pleurant toutes les larmes de son corps. Se léchant délicatement les lèvres en pensant à ce qu'elle allait lui faire maintenant, elle s'approcha à un mètre d'elle et posa un genou à terre pour lui parler. Il lui suffisait d'accepter d'être son esclave et être obéissante pour que tout cela s'arrête, même si ce n'était pas dans le plan à la base cependant, un bruit de verre attira son attention et instinctivement, elle fit un bond en arrière pour s'écarter de la chose qui venait de faire irruption dans la maison. C'est non sans surprise que la Sergent-chef observa cet homme étrange qui venait au secours de sa victime, prononçant des phrases typiques d'un pervers de base. Apparemment, il venait défendre la blondasse d'un sévice qu'il aurait sans doute perpétré lui-même si l'occasion lui en était donné vu son allure de pervers cinglé. Son collant bizarre sur la tête, il envoya le corps de la jeune blonde nue derrière lui et fit face à la sous-officière de la Marine. Se préparant à une attaque lorsqu'elle le vit bouger, Kyoko se prépara à répliquer avec son fouet, mais quel ne fut pas sa surprise lorsqu'il commença à chanter.

Evidemment, c'était une chose peu courante qu'un sauveur se lance dans une chanson improvisée mais ce qui le fut plus encore, c'était l'espèce de chose qui chanta avec lui. Une espèce de grenouille parlante venait pousser la chansonnette également, offrant un spectacle plus qu'amusant à la jeune femme. Malheureusement pour eux, ses hormones étaient déjà en action et ne pas la laisser abuser tranquillement de sa proie n'était pas une chose à faire. Excitée comme jamais, ses tétons apparaissant au travers de la combinaison trop moulante, Kyoko se lécha une nouvelle fois les lèvres, s'imaginant l'accompagnement musical que cet étrange personnage pourrait lui offrir si elle venait à abuser de lui en même temps que de la chialeuse blonde. Comme en transe, elle ne put retenir un frisson qui lui traversa le corps à cette pensée alors que l'homme à la cagoule terminait son duo animalier. Dans son pays, les grenouilles étaient connues pour être un aphrodisiaque et la présence de cette créature en ces lieux ne pouvait être qu'un signe évident de la tournure que devait prendre les choses. Distraite par ses pensées perverses, la Princesse n'entendit que la fin de son nom et même si cela lui sembla familier un instant, elle ne chercha pas à s'en rappeler la raison. Après tout, il y avait bien plus intéressant à faire que de chercher où on avait bien pu entendre un nom dont elle se moquait royalement. Se caressant la poitrine avec le manche de son fouet, histoire de maintenir son corps en état d'excitation avancé, la jeune femme sourit tendrement à l'intrus, tout en se léchant à nouveau les lèvres en jetant un coup d'oeil à la grenouille.

« En voilà une entrée pour le moins musicale. Charmant Monsieur, mon amie et moi discutions pour savoir qui aurait droit au gode aujourd’hui, il n’y a pas de quoi vous emballer de la sorte. Mais peut-être voudriez-vous prendre sa place ? Ou peut-être Monsieur Grenouille ? »
* Mais quel guignol ! On dirait un gars en pyjama. Par contre, sa grenouille a l’air délicieuse et bien dodue. Peut-être qu’il me laissera la manger. * 

Inclinant sa tête comme un chien le fait lorsqu’il ne comprend pas quelque chose, Kyoko regarda la femme terrorisée derrière l’homme au masque et voir les gouttes de sang couler le long de sa peau de satin, était une chose qui la rendait totalement folle de bonheur. Prostrée et totalement paniquée, la blondinette ne représentait pas une grande menace contrairement à l’intrus qui avait interrompu sa séance de relaxation. Son regard rempli de luxure se posa à nouveau sur lui et toujours aussi calmement, elle s’approcha de la table pour y poser son postérieur. Le fouet toujours prêt à bondir, elle décida tout de même d’essayer de corrompre ce preux chevalier venu aider une femme en détresse. Après tout, les hommes étaient tous pareils et quelques promesses savamment choisies allaient certainement suffire pour le mettre dans sa poche. Le manche du fouet faisant des lents mouvements au niveau de son entrejambe, la Princesse laissa place au silence durant quelques secondes avant d’enchaîner et de voir ce qu’elle pouvait tirer de lui. Ce n’est que lorsque le mouvement sur sa tenue de cuir s’arrêta qu’elle prit la parole d’une voix douce et érotique.

« Je suis Kyoko, enchantée. Peut-être voudriez-vous m'aider à dresser cette petite impertinente ? Je suis sûre que l'on peut s'entendre sur l'éducation à lui donner. »